A la fin de cette année aura lieu à Paris la COP21 (21ème Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique ). Les grands de ce monde essaieront de s’y mettre d’accord sur un texte et des engagements concrets pour limiter la hausse des températures mondiales à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle, alors même qu’une étude parue ce 29 juillet dans le « New Scientist » montre qu’on a déjà franchi le cap du degré d’augmentation.

Après l’échec de plusieurs autres réunions du même genre, la COP 21 devrait déboucher sur des résultats solides qui permettront de ralentir les changements climatiques dont on sent déjà de plus en plus régulièrement les impacts : températures caniculaires de plus en plus fréquentes, sécheresses et inondations catastrophiques, espèces envahissantes, maladies en provenance de régions chaudes, fonte des glaces et hausse du niveau des mers.

On pourrait croire que ces discussions ne nous concernent pas et que les chefs d’états n’ont qu’à se mettre d’accord pour trouver LA solution. Pourtant, il apparaît de plus en plus clairement que si nous voulons réussir à préserver notre climat et celui que nous lèguerons à nos enfants, tout le monde devra se mobiliser, modifier ses habitudes, ses façons de consommer, …

La Commune d’Aywaille n’échappe pas à la règle, elle aussi doit prendre sa part dans ce défi majeur du XXIème siècle. Tout investissement ou projet d’aménagement communal devrait prendre en compte sa dimension climatique. Chaque fois, il faudrait se poser la question suivante : est-ce que cette décision permettra de limiter, de réduire les émissions de gaz à effet de serre de la commune ou au contraire de les augmenter?

A ce jour, on ne peut que déplorer le manque de vision et de volontarisme de la Majorité communale dans ce domaine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons déposé une motion au Conseil communal du 25 août. Nous voulons l’inciter à agir sans plus tarder ! Il est à espérer que la Conférence de Paris modifiera durablement la façon de gérer la commune et qu’Aywaille devienne un modèle de politique climatique.