La dette se creuse, le patrimoine se vend.


A l’analyse du budget présenté au Conseil communal ce 20 décembre 2012, nous constatons que la Commune creusera un peu plus la dette aqualienne au cours de l’exercice 2013. Le solde à rembourser et la charge par habitant augmenteront fortement comme l’indique le tableau ci-dessous.

euros 2011 2012 2013 2014
Nouveaux emprunts pendant l’exercice 1.794.031 949.000 2.413.310
Solde à rembourser au 01/01 12.593.387 13.397.523 13.324.318 14.633.929
Charge annuelle 1.481.447 1.508.284 1.623.882 1.677.513
charge par habitant 125,10 126,65 135,12 139,58

En clair, la Commune continue à vivre au-dessus de ses moyens !

Et encore, cette augmentation de la dette communale cache le fait que la politique d’investissement de la Commune ne puisse être maintenue qu’en vendant les ‘bijoux de famille’. (500 000 euros de terrains communaux).

Une fois que tout le patrimoine immobilier communal aura été vendu, il ne sera plus possible de maintenir un tel niveau d’investissement. C’est pour cela que nous demandons une analyse objective de l’état du parc immobilier communal. Que reste-t-il comme terrains et comme immeubles communaux ? Nous proposons d’étudier la possibilité de faire de ce patrimoine immobilier une source de revenus communaux par exemple en envisageant la mise en service d’éoliennes là où les terrains sont favorables.

De ce point de vue, nous découvrons avec intérêt la proposition d’investir dans du photovoltaïque à concurrence de 30 000 euros mais nous souhaitons que la possibilité d’investir dans ces projets soit étendue aux citoyens de la commune.

Par contre, nous avons les plus grandes réserves à propos des 30 000 euros prévus pour l’achat de caméras de surveillance. Quels sont les réels bénéfices en matière de sécurité qui pourront être tirés de ces caméras ? A-t-on par ailleurs pu évaluer le coût de fonctionnement du dispositif ? Est-ce que la gestion de ces caméras incombera à l’administration aqualienne, à la police, avec quels impacts budgétaires pour la Commune ?

Les Autorités communales pointent l’augmentation des dépenses liées à l’énergie comme une des causes du déséquilibre du budget ordinaire. Il nous paraît donc essentiel d’avoir une réflexion globale sur ce poste budgétaire. Nous demandons qu’une analyse globale des coûts liés à l’énergie (électricité, fuel de chauffage, carburants) soit réalisée pour envisager les pistes d’améliorations possibles comme par exemple la mise en œuvre des recommandations d’audits, la renégociation des contrats de fournitures, etc.