Lors du Conseil communal du 23 juin 2016, la Majorité a fait voter l’installation d’un système de géolocalisation dans les véhicules communaux, sous prétexte de « professionnaliser » la gestion du personnel communal.

Il y est surtout question de contrôle et de répression : contrôle des trajets, des temps de conduite et d’arrêt, contrôle du respect des consignes, prévention et répression des faits illicites et lutte contre les ‘pratiques contraires’.

Une politique de méfiance, dans la ligne de l’installation de caméras de sécurité dans les rues d’Aywaille. En prévision (demain ?) de l’installation de mouchards électroniques dans les ordinateurs des employés, dans les postes de communication et les téléphones des ouvriers ?

Une politique qui donne un message négatif au personnel communal, qui – comme tous les « fonctionnaires » – ne seraient donc que des paresseux et des tricheurs ?

On sait qu’au fédéral, la politique libérale continue à demander moins d’état, moins de service public et ouvre largement les portes au secteur privé qui serait lui, par nature, plus efficace. N’est ce pas au nom d’une efficacité plus grande que la commune s’est « débarrassée » récemment de son personnel d’entretien ? Pour un travail morcelé, minuté et étroitement contrôlé. A quel prix humain ?

Ecolo Aywaille proposera, dès 2018, pour le personnel communal une vraie politique de service public.

Nous pensons qu’informer le personnel, fixer des objectifs, détailler les modes de réalisation, prévoir les collaborations, former le personnel, le consulter, l’impliquer dans l’évaluation et le pilotage des projets motivera les équipes bien mieux que de garder toujours un bâton derrière la porte pour les frapper au moindre écart.

Nous sommes certains que les équipes communales sont capables de construire, ensemble, au jour le jour, un service public de qualité au bénéfice de tous les Aqualiens afin qu’à terme, nul n’ait plus besoin d’en appeler au bourgmestre ou à un échevin pour obtenir une réponse juste à une situation personnelle ou à un cas particulier.

Le conseil communal et le collège, qui le représente au quotidien, pourront se concentrer sur la construction d’une commune ouverte et démocratique qui travaille avec la population à la réalisation du bien commun.