Depuis plusieurs années, notre commune se développe et s’urbanise de manière anarchique et décousue : on voit pousser des immeubles à appartements dans les villages, un building en plein centre… On le sait, il reste encore de nombreuses zones urbanisables libres, notamment des « Zones d’Aménagement Communal Concerté », pour lesquelles aucune décision n’a encore été prise quant à leur devenir…

Mais en fait, quel visage voulons-nous donner à notre commune dans les années qui viennent ? Celui d’une banlieue liégeoise ou d’une commune rurale ? Comment préserver nos campagnes d’une promotion immobilière effrénée ?

A notre sens, il est plus que nécessaire d’élaborer, dès à présent, un cadre plus restrictif qui définira la manière dont nous voulons urbaniser et développer le centre et toutes les entités d’Aywaille. Cet outil existe, il est défini dans le « Code de Développement Territorial » : c’est le Schéma de Développement Communal.

Ce schéma se construit à partir de l’analyse des perspectives et des besoins en termes sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux et de mobilité en regard des potentialités et des contraintes du territoire. Il s’appuie bien entendu sur le Plan de Secteur.

Pour être pertinent et porteur de sens, il doit nécessairement être étudié en totale collaboration avec les Aqualiens. Ainsi, nous mettrons en place un processus de concertation avec les citoyens durant toute sa phase d’étude.

Dans la même optique, nous refusons qu’il soit encore envisagé de réaliser des révisions du plan de secteur qui prévoient une augmentation des surfaces urbanisables ou imperméabilisées. Il ne peut plus être question de grignoter des terrains agricoles ou forestiers au profit de l’artificialisation des surfaces.