L’épineux problème

Le centre d’Aywaille se meurt et se vide, au profit du développement des commerces sur la Porallée. Nous ne condamnons bien évidemment pas ceux-ci, mais force est de constater que leur présence diminue l’attractivité du centre.

Et, on le sait, les travaux à venir sur la place (qui, pour rappel, concernent avant tout la pose d’un égout et sont donc tout à fait nécessaires) n’arrangeront rien.

Comme nous l’avons déjà indiqué, le projet de réaménagement de la place tel que proposé par la majorité ne nous convient pas :

  • nous n’avons aucun élément tangible qui témoigne de l’impact positif du nouveau sens giratoire sur la mobilité,
  • nous voulons un centre plus vert, avec de la végétation vivace, des arbres et des arbustes,
  • et plus convivial, avec une vraie place pour les piétons et la convivialité !

Nous sommes persuadés qu’il faut, avant toute chose, relancer une vaste réflexion, en concertation avec les commerçants et les citoyens, sur le réaménagement du centre d’Aywaille.

En parallèle, si on développe un programme culturel varié et éclectique pendant toute l’année, notre centre devrait retrouver une certaine attractivité.

Les « petits producteurs »

On voit émerger un peu partout des maraîchers, des fromagers, des éleveurs qui proposent des produits sains, souvent en vente directe chez eux. C’est tout bonus pour notre santé et pour la planète !

Il est du devoir de la commune de soutenir ces producteurs ! Notre projet de réaménagement du parc communal avec la construction d’une halle plurifonctionnelle serait déjà une première étape.

Pourquoi ne pas instaurer un marché des producteurs locaux itinérant, qui se déplacerait de village en village, ajoutant ainsi de la convivialité dans nos hameaux ?

Les circuits courts pour les plus jeunes

Une alimentation saine et réfléchie doit commencer dès le plus jeune âge. Il est temps de revoir les contrats d’approvisionnement des cantines de nos écoles et crèches, ainsi que des repas distribués par le CPAS, afin d’y introduire des clauses spécifiques impliquant que les produits fournis soient d’origine locale et bio.

Au préalable, il est important de réaliser une concertation avec les producteurs locaux afin de déterminer quels moyens la commune peut leur mettre à disposition, qu’ils soient logistiques (local, matériel) ou en ressources (aides pour la gestion administrative).

Mais allons plus loin : réfléchissons, avec les associations actives dans le domaine, à la création d’une entreprise d’insertion sociale qui aurait pour mission de préparer et livrer les repas, en lien direct avec les producteurs locaux!